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Kaamotaan (réconciliation)
La purification : un rituel de guérison

Courtney Alexandra Fox

Kaamotaan (Reconciliation)
Cleansing as Healing

Courtney Alexandra Fox

Kaamotaan (réconciliation)
La purification : un rituel de guérison

Courtney Alexandra Fox

La colonization

La colonization

La colonisation est l’action d’exercer un contrôle sur une zone géographique ainsi que sur ses habitants. Elle se produit lorsqu’une nation en conquiert une autre tout en exploitant les ressources naturelles et en éradiquant la langue et la culture.

Dans le contexte des soins de santé, le chemin vers des soins culturellement appropriés et opportuns pour les peuples autochtones atteints d’arthrite inflammatoire et non inflammatoire est assombri par le racisme systémique, les préjugés implicites et les défis géographiques. 

La colonisation est l’action d’exercer un contrôle sur une zone géographique ainsi que sur ses habitants. Elle se produit lorsqu’une nation en conquiert une autre tout en exploitant les ressources naturelles et en éradiquant la langue et la culture.

Dans le contexte des soins de santé, le chemin vers des soins culturellement appropriés et opportuns pour les peuples autochtones atteints d’arthrite inflammatoire et non inflammatoire est assombri par le racisme systémique, les préjugés implicites et les défis géographiques.

Dans le domaine de l’arthrite, les chercheurs, les professionnels de la santé, les associations de patients et leurs membres ainsi que l’industrie pharmaceutique doivent commencer par le commencement pour bien comprendre le traumatisme intergénérationnel et la douleur profonde que les peuples autochtones atteints d’arthrite continuent de subir en raison de politiques telles que la Loi sur les Indiens (1876) et les pensionnats et externats indiens.

Dans le domaine de l’arthrite, les chercheurs, les professionnels de la santé, les associations de patients et leurs membres ainsi que l’industrie pharmaceutique doivent commencer par le commencement pour bien comprendre le traumatisme intergénérationnel et la douleur profonde que les peuples autochtones atteints d’arthrite continuent de subir en raison de politiques telles que la Loi sur les Indiens (1876) et les pensionnats et externats indiens.

La colonisation est l’action d’exercer un contrôle sur une zone géographique ainsi que sur ses habitants. Elle se produit lorsqu’une nation en conquiert une autre tout en exploitant les ressources naturelles et en éradiquant la langue et la culture.

Dans le contexte des soins de santé, le chemin vers des soins culturellement appropriés et opportuns pour les peuples autochtones atteints d’arthrite inflammatoire et non inflammatoire est assombri par le racisme systémique, les préjugés implicites et les défis géographiques.

Dans le domaine de l’arthrite, les chercheurs, les professionnels de la santé, les associations de patients et leurs membres ainsi que l’industrie pharmaceutique doivent commencer par le commencement pour bien comprendre le traumatisme intergénérationnel et la douleur profonde que les peuples autochtones atteints d’arthrite continuent de subir en raison de politiques telles que la Loi sur les Indiens (1876) et les pensionnats et externats indiens.

Le legs de la colonisation au Canada

Le legs de la colonisation au Canada

L’arthrite touche les populations autochtones de manière plus importante et plus grave que les populations non autochtones. L’héritage de plus de 140 ans de colonisation - le mépris des valeurs fondamentales et l’incapacité à fournir des soins culturellement adaptés - a créé des inégalités en matière de soins de santé qui se sont traduites par une incidence plus élevée et des résultats plus défavorables.

Comprendre la colonisation au Canada, c’est reconnaître comment le gouvernement canadien, et la mentalité de colonisateur de l’époque, a systématiquement bloqué le lien profond entre les peuples autochtones et leur terre, leur culture et leur communauté ancestrales en mettant en œuvre des politiques conçues pour assimiler les peuples autochtones et les priver des droits qui leur avaient été promis.

La loi sur les Indiens de 1876, toujours en vigueur aujourd’hui, a officiellement mis en place un processus visant à effacer les identités juridiques, sociales, culturelles et religieuses distinctes des peuples autochtones. Le rapport de la Commission de vérité et réconciliation (CVR), publié en 2015, a clairement indiqué que les mesures prévues par la loi sur les Indiens s’inscrivaient dans le cadre d’une tentative d’assimilation des peuples autochtones contre leur gré, qualifiant cette pratique de « génocide culturel »1

Selon le rapport de la Commission de vérité et réconciliation, l’objectif de la loi sur les Indiens était « d’assimiler » les peuples autochtones à la société canadienne dominante. Le vice-ministre des Affaires indiennes, Duncan Campbell Scott, a exposé cette politique en 1920, lorsqu’il a déclaré à une commission parlementaire que « notre objectif est de continuer jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul Indien au Canada qui n’ait pas été assimilé à l’ensemble de la société ».2

Ces objectifs ont été réaffirmés en 1969 dans la déclaration du gouvernement fédéral sur la politique indienne (plus souvent appelée « Livre blanc »), qui visait à mettre fin à la protection du statut d’Indien pour les peuples autochtones et à résilier les droits issus des traités que le gouvernement fédéral avait négociés avec les Premières nations depuis des générations.

« Lorsque l’école se trouve dans la réserve, l’enfant vit avec ses parents, qui sont des sauvages; il est entouré de sauvages et, bien qu’il puisse apprendre à lire et à écrire, ses habitudes, sa formation et son mode de pensée sont indiens. Il est simplement un sauvage qui sait lire et écrire. On a fortement insisté auprès de moi, en tant que chef du département, pour que les enfants indiens soient soustraits autant que possible à l’influence parentale, et la seule façon d’y parvenir serait de les placer dans des écoles industrielles de formation centrale où ils acquerraient les habitudes et les modes de pensée des hommes blancs ».

Gouvernement du Canada, « La politique indienne du gouvernement du Canada, 1969 » 

En vertu de la loi sur les Indiens, le Canada a exercé un contrôle sur les terres des peuples autochtones. Dans certains cas, le Canada a négocié des traités fonciers avec les peuples autochtones; dans d’autres, le gouvernement a simplement occupé ou saisi des terres autochtones. La négociation des traités, même si elle s’est déroulée en toute légalité, a souvent été marquée par la fraude et la coercition.

  • Pour la coercition, voir : Ray, Illustrated History, 151–152.
  • Pour la fraude, voir : Upton, Origins of Canadian Indian Policy, 56.
  • Pour la non-application des traités, voir : Sprague, Canada’s Treaties with Aboriginal
  • People, 13. Pour la saisie de terres sans traité, voir : Fisher, Contact and Conflict.

Au cours de cette période, les politiques et les lois du gouvernement ont rendu illégales les pratiques spirituelles traditionnelles, ce qui a entraîné l’emprisonnement de chefs spirituels et la confiscation d’objets sacrés au sein des communautés.

For examples from Saskatchewan, see the following books:

  • Skyscrapers Hide the Heavens: A History of Native-Newcomer Relations in Canada, Fourth Edition by J.R. Miller
  • The Knowledge Seeker: Embracing Indigenous Spirituality by Blair A. Stonechild
  • Big Bear by Rudy Wiebe, John Ralston Saul (Editor)

During this period, Government policies and laws outlawed traditional spiritual practices and resulted in the imprisonment of spiritual leaders and confiscation of sacred objects from communities.

  • Pour un exemple, voir : An Act further to amend « The Indian Act, 1880 », Statuts du Canada 1884, chapitre 27, section 3, reproduit dans Venne, Loi sur les Indiens, 93.

En 1883, le premier ministre du Canada, Sir John A. Macdonald, a déclaré que le gouvernement avait également l’intention de séparer les enfants autochtones de leur famille et de les envoyer dans des pensionnats, non pas à des fins éducatives, mais dans le seul but de rompre le lien avec leur culture et leur identité. S’adressant au Parlement, Macdonald a déclaré :

« Lorsque l’école se trouve dans la réserve, l’enfant vit avec ses parents, qui sont des sauvages; il est entouré de sauvages et, bien qu’il puisse apprendre à lire et à écrire, ses habitudes, sa formation et son mode de pensée sont indiens. Il est simplement un sauvage qui sait lire et écrire. On a fortement insisté auprès de moi, en tant que chef du département, pour que les enfants indiens soient soustraits autant que possible à l’influence parentale, et la seule façon d’y parvenir serait de les placer dans des écoles industrielles de formation centrale où ils acquerraient les habitudes et les modes de pensée des hommes blancs ».

Canada, Débats de la Chambre des communes (9 mai 1883), 1107-1108.

En créant les pensionnats, le gouvernement canadien a essentiellement jugé que les peuples autochtones étaient des parents inaptes et qu’il valait mieux laisser les institutions s’occuper de la parentalité pour « civiliser et christianiser » les enfants autochtones, tout en appliquant des règles strictes interdisant de parler les langues autochtones et d’honorer les traditions culturelles. Les conséquences tragiques ont été la séparation des frères et sœurs et la lutte des familles contre les traumatismes intergénérationnels, ainsi que la perte de la langue et de l’identité.

L’expérience des enfants des Premières nations, des Inuits et des Métis dans les pensionnats du Canada s’est poursuivie pendant des générations, jusqu’à ce que le dernier d’entre eux ferme ses portes en 1996. Malgré les mesures collectives prises au cours des 150 dernières années pour éliminer la culture des peuples autochtones au profit de l’assimilation à la société euro-canadienne, ces objectifs politiques n’ont pas été atteints. Bien que les peuples et les cultures autochtones aient été gravement endommagés, ils continuent d’exister. Les peuples autochtones ont refusé de renoncer à leur identité. Ce sont les anciens élèves, les survivants des pensionnats canadiens, qui ont mis la question des pensionnats à l’ordre du jour. Leurs efforts ont conduit à la négociation de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens. La Commission de vérité et réconciliation (CVR) a été créée en 2008 dans le cadre de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens. Son mandat consistait à documenter l’histoire et les effets durables du système des pensionnats indiens sur les élèves autochtones et leurs familles. Pendant sept ans, la Commission a donné aux survivants des pensionnats l’occasion de partager leurs expériences lors de réunions publiques et privées organisées dans tout le pays. En 2015, la CVR a publié un résumé de ses conclusions ainsi que 94 « appels à l’action » concernant la réconciliation entre les Canadiennes et Canadiens et les peuples autochtones.

Selon le rapport de la Commission de vérité et réconciliation, les pensionnats ont eu des répercussions sur la santé physique, sociale et émotionnelle des enfants qui les ont fréquentés et sur les générations qui ont suivi. On parle notamment de :

  • problèmes de santé
  • problèmes de santé mentale
  • syndrome de stress post-traumatique
  • modifications des pratiques spirituelles
  • perte de la langue et des connaissances traditionnelles
  • violence
  • suicide
  • impacts sur les rôles des hommes et des femmes, l’éducation des enfants et les relations familiales

Aujourd’hui au Canada, les effets à long terme des pensionnats sont encore ressentis, bien au-delà de ceux qui ont été forcés de les fréquenter. Les survivants et leurs familles vivent avec un lourd passif d’impuissance, de manque d’estime de soi et d’abus infligés par les enseignants aux élèves, qui ont été tragiquement normalisés au sein même du système.

Comment réagir à ce legs de la colonisation et entamer le processus de vérité et réconciliation ?

Comment réagir à ce legs de la colonisation et entamer le processus de vérité et réconciliation ?

La reconnaissance et la réconciliation de notre passé, de notre présent et de notre avenir sont d’une importance fondamentale pour la santé et le bien-être des peuples autochtones et de tous les Canadiens. Nous espérons que les leaders du domaine de l’arthrite, comme d’autres, continueront à réfléchir et à agir pour conduire et soutenir un changement positif parmi les patients atteints d’arthrite, les cliniciens et les chercheurs non autochtones.

Par où commencer ? C’est souvent la première question que l’on se pose après une séance d’apprentissage sur les pensionnats indiens et la loi sur les Indiens. L’héritage du colonialisme et du racisme nous amène à nous demander comment intégrer les pratiques de vérité et réconciliation dans notre vie, au travail et dans nos communautés. Comme point de départ de ce travail, le Centre national pour la vérité et la réconciliation encourage les colons et les coloniaux à se poser les questions suivantes et à y répondre, et à agir là où ils savent qu’il existe un manque de connaissance ou de compréhension des événements des 140 dernières années. Le travail commence à l’intérieur de soi.

  • Est-ce que je connais des Autochtones ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ?
  • Ai-je déjà participé à une cérémonie ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ?
  • Suis-je capable de nommer le territoire traditionnel sur lequel je me trouve ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ?
  • Ai-je déjà eu des conversations approfondies avec des Autochtones ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ?
  • Ai-je lu un auteur autochtone ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ?

Il est essentiel de répondre à ces questions pour s’engager sur la voie de la réconciliation au niveau de l’individu, de l’organisation et du système de soins de santé.3

Ressources

Ressources

Vous trouverez ci-dessous une liste de liens qui fournissent des informations supplémentaires pour vous aider, vous et votre organisation, dans votre démarche en faveur de la vérité et de la réconciliation. Cette liste est un point de départ suggéré.

Références

Références

  1. « Introduction », Honorer la vérité, réconcilier pour l’avenir : sommaire du rapport final de la commission de vérité et réconciliation du Canada, page 1
  2. Bibliothèque et Archives Canada, RG10, volume 6810, dossier 470-2-3, volume 7, Témoignage de D. C. Scott devant le Comité spécial de la Chambre des communes chargé d’examiner les modifications de 1920 de la Loi sur les Indiens
  3. CBC Radio: Wondering how to get involved in reconciliation? Start by asking yourself these 5 questions (https://www.cbc.ca/radio/unreserved/how-are-you-putting-reconciliation-into-action-1.4362219/wondering-how-to-get-involved-in-reconciliation-start-by-asking-yourself-these-5-questions-1.4364516) (en anglais seulement)